Sciences et arts

La ville de Detroit aux prises avec le canibalisme financier

Detroit3Aux Etats-Unis, le Detroit Institute of Art Museum, qui abrite de nombreux trésors artistiques vient d’être informé que ses collections pourraient figurer dans la liste des « actifs non essentiels » susceptibles d’être vendus.

L’une des premières victime du saccage industriel résultant de l’adoption du libre échange et de la mondialisation, la ville de Détroit, dans l’Etat du Michigan, n’est plus que le fantôme de ce qu’elle fut dans le passé. Des quartiers entiers ont été vidés de leurs occupants et offrent aujourd’hui une vision apocalyptique. Elle est l’illustration parfaite de ce qui attends toutes les villes ou les pays se soumettant à la logique cannibale de la féodalité de l’argent.Detroit1

Parmi les œuvres d’art dont le musée pourrait être dépouillé figurent, « La danse de noce » de Pieter Brueghel l’ancien, la « Madonne à l’enfant » de Giovanni Bellini, l’un des premiers originaux du « Penseur » d’Auguste Rodin, plusieurs Van Gogh et une fresque de 1930 en 27 panneaux de Diego Rivera célébrant le travail des ouvriers sur lequel s’est bâtit la prospérité de la ville.

N’est-ce pas la caractéristique des guerres – qu’elles soient militaires ou économiques – de se traduire à un moment ou l’autre par le pillage des œuvres d’art ?Detroit4

 

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