La France vient de s’engager dans une opération militaire au Mali qui a déjà réservée quelques mauvaises surprises quant au degré d’armement et d’entraînement des djihadistes. Il faut dire que, non seulement ceux-ci sont copieusement financés par nos “amis” saoudiens et qataris mais en plus, depuis la guerre en Libye et la mort de Kadhafi, les armes modernes et efficaces circulent partout dans la région. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la France recueille – plus encore que les autres pays occidentaux – les dividendes de choix politiques désastreux et ce à un moment où Berlusconi dénonce – ce qui n’était en fait qu’un secret de polichinelle – que la “révolution” en Libye n’en était pas une mais une interférence de la France (Libye. Berlusconi dénonce Sarkozy). Pour lapidaire que soit cette affirmation venant d’un cet ex-chef d’Etat qui n’est pas le mieux placé pour tenir ces propos, il n’en demeure pas moins que l’intervention de la France de Nicolas Sarkozy a joué un rôle clef dans la mort de Kadhafi et la déstabilisation de la région qui a suivi.
Quoiqu’il en soit, nos forces militaires sont actuellement engagées dans une guerre qu’il s’agit de gagner. Or, si l’on veut vraiment gagner cette guerre, il est indispensable de préparer dès aujourd’hui les moyens de gagner la paix. C’est en substance ce que Jacques Cheminade a déclaré dans son communiqué du 12 janvier sur l’engagement au Mali (Notre intervention militaire doit conduire à un changement de politique).
Afin d’illustrer ici ce que pourrait et devrait être ce changement de politique, voici les projets que Solidarité et Progrès et le mouvement de LaRouche ont depuis longtemps déjà proposés en réaffirmant à chaque fois que “le seul nom de la paix est développement mutuel”.
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